(Faux anglicisme) (Désuet) Goûter mondain où l’on boit du thé et que l’on prend en principe vers cinq heures de l’après-midi, à la manière anglaise (ou supposée telle).
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Le five-o’clock-tea (le thé de cinq heures) est entré tout à fait dans les mœurs françaises. [...] On dit couramment : j’ai mon five o’clock. Mme X... a un five o’clock. Et ce five o’clock n’a pas nécessairement lieu à cinq heures, pas plus que la Matinée n’a lieu le matin. Une Matinée dure toute un après-midi et un five o’clock peut commencer à deux heures.
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Jules Claretie , La vie à Paris, Le Temps, 19/04/1881, page 3
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— Avant de lui faire apprendre le grec et le latin, monsieur le proviseur, je voudrais qu’il sache d’abord le français : voilà un enfant qui ne sait pas ce que je veux dire quand je lui parle de high-life, de five o’clock, de rowing, de match, etc., etc.
dcterms:bibliographicCitation
Draner, Collèges et pensions, Le Journal amusant, 14/12/1895, page 2
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Entre une visite chez la marquise de X... et un five o’clock chez la duchesse de Z…, le noble vicomte Urbain-Marie Le Coquemar du Bigourday de la Roustissure constata qu’il avait le temps de fumer un cigare.
dcterms:bibliographicCitation
Robert Francheville, Carnet mondain, Le Pêle-mêle, 15/12/1907, page 12
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Très anglais aussi est le snobisme intelligent (cela peut bien arriver de temps à autre !) qui fait que l’on apporte à la confection du five o’clock un soin tout particulier, un redoublement de précautions presque sacerdotales, dont les maîtresses de maison s’acquittent elles-mêmes au moment de l’offrir. Que de jolis bibelots, que d’amusantes fantaisies n’a-t-on pas créés dès lors, pour faciliter cette tâche délicate ?
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Georgette Vernière, Une tasse de thé ?, Gil Blas, 01/01/1912, page 14
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À New-York, le carnaval ne dure pas toute l’année, mais seulement un cinquante-deuxième d’année. Un ami, qui débarque au Havre, m’assure qu’il a lu, là-bas, à la porte d’un restaurant de nuit : ALL THE WEEK, MARDI GRAS (Mardi Gras toute la semaine)Ce qui prouve que certains restaurateurs new-yorkais ne comprennent pas mieux le français que d’autres Français ne comprennent l’anglais quand ils affichent : DE QUATRE A SEPT HEURES, TOUS LES JOURS, FIVE O’CLOCK
dcterms:bibliographicCitation
Sergine, Caquets de chez Barbin, Les Annales politiques et littéraires, 29/03/1925, page 324