(Vieilli) Amante, partenaire sexuelle en dehors du mariage.
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C’était un amant qui allait s’instruire de son sort à la cabane de sa maîtresse.
dcterms:bibliographicCitation
François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert
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— Mon ami, reprit Adeline en faisant un dernier effort, s’il te faut absolument des maîtresses, pourquoi ne prends-tu pas, comme Crevel, des femmes qui ne soient pas chères et dans une classe à se trouver long-temps heureuses de peu.
dcterms:bibliographicCitation
Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846
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Encore ! s’écria Alice. Vous ne plaisez donc qu’à des types mariés vous deux ? Et tu es sa maîtresse naturellement !
dcterms:bibliographicCitation
Colette ; Le Toutounier, 1939
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Je savais aussi qu’il y avait des abonnés qui avaient droit au foyer et que nombre de ces abonnés avaient pour « maîtresses » (mot que j’ai toujours abhorré parce qu’il me fait penser à « maîtresse d’école ») des danseuses.
dcterms:bibliographicCitation
Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 45.
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Mais la maîtresse de nos jours ne se contente plus du flan et de la galette ; quand elle accroche un fils de bourgeois, elle exige de la soie, des fourrures et du palissandre.
dcterms:bibliographicCitation
Paul Lafargue, « Sapho », paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886
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Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit.
dcterms:bibliographicCitation
Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927
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Maîtresses ornées de grosses bagues et de sautoirs, qui portent le deuil quand leur amant a perdu quelque grand-père, et dont les seins robustes évoquent toute une série de méditations consacrées à la maternité fictive. Maîtresses sérieuses.
dcterms:bibliographicCitation
Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939
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Les négociants en ânes qui vivaient hors de chez eux à longueur de temps et étaient absents huit à neuf mois dans l’année ne pouvaient éviter d’avoir une maîtresse quelque part.
dcterms:bibliographicCitation
Liu Zhenyun , En un mot comme en mille, traduit du chinois par Isabelle Bijon & Wang Jiann-Yuh, Éditions Gallimard, 2013, chapitre 2