(Vieilli) (Poétique) La brune désigne le moment de la journée où le soleil est en train de se coucher et n’est plus complètement visible. Lorsqu’il disparaît, mais que la lumière reste encore présente, il s’agit du crépuscule. À cette courte période de la journée correspond, le matin, l’aube, où le soleil est en train de se lever, sans être encore complètement visible. Le crépuscule correspond de même à l’aurore, lorsque la lumière commence avant que le soleil ne soit visible.
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Peu après la brune, le premier brame a brisé le silence ; il était à peine articulé, presque un mugissement.
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Daniele Zovi, Autobiographie de la neige, traduit de l’italien par Anita Rochedy, Glénat, 2023, page 53
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En fermant l’écoutille, leur dernier regard a dû être pour la Marne et ses eaux encore brillantes à ce moment particulier d’avant le crépuscule qu’on appelle la brune.
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Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, pages 187-188
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Ces errants de la rue ne rentraient qu’à la brune, et si las !
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Alphonse Daudet, Arthur, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 165
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Je regagnai le navire à la brune.
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Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1