(Familier) (Péjoratif) Tournure ; façon de se tenir ; allure.
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Quelle dégaine ! À voir la dégaine de cet homme, on le croirait d’une autre époque.
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(…), nous avions compris l’urgence d’agir à changer de dégaine et, (…), ces mêmes hommes (…), se muèrent en une satanée bande de gaillards, tous résolus à la victoire et je vous le garantis armés d’abattage et de formidables propos.
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Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 116
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Le noctambule suivant me confirma dans l’opinion peu flatteuse que je nourrissais à l’égard de ma propre dégaine générale.
dcterms:bibliographicCitation
Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955
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La vie à l’étranger semble n’avoir été pour les deux sœurs qu’une longue suite de plaisanteries sur la dégaine des indigènes, l’accoutrement des femmes, la bizarrerie des coutumes alimentaires et autres ; on ressort tous les clichés qu’on a entendus sur ces sujets dans les petits théâtres ou au café-concert. (« Ils n’en ont pas en Allemagne. »)
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Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 326-327
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Argent pauvre nul tu m’fais un peu pitiéT'as pas l’air très malin avec ta dégaine en papier.
dcterms:bibliographicCitation
Stupeflip, Argent sur l’album Stup Religion, 2005
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— Non non, je ne suis pas un intellectuel » insista-t-il. « J’essaie plus ou moins d’avoir une dégaine d’intellectuel des beaux quartiers, parce que c’est utile dans mon milieu, mais je n’en suis pas un, je n’ai même pas dépassé le bac.
dcterms:bibliographicCitation
Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 110