(Botanique) (Biogéographie, Écologie, Foresterie) Végétal haut de plus de 7 mètres, dont la tige, appelée fût ou tronc, ne se garnit de branches et de feuilles qu’à une certaine hauteur. La partie constituée par les branches et les feuilles s’appelle houppier.
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Il n’y a pas jusqu’à ces pâles oliviers dont l’aspect n’ajoute à l’austérité du paysage. La plupart ont éclaté par le milieu, le tronc s’est effondré, l’arbre s’est séparé en morceaux […]
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Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866
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[…] dans la nuit, les pauvres arbres, sous l’effort du vent plus colère, gémissent et craquent.
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Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886
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La capitale du nord n'a pas le moindre monument, mais elle se glorifie de posséder un arbre, le seul qu'il y ait en Islande; c'est un frêne d'environ cinq mètres de haut, ombrageant la façade d'une maison tournée vers le fjord. Les indigènes en sont extrêmement fiers et le montrent comme la grande curiosité du pays.
dcterms:bibliographicCitation
Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 69
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« Les arbres, pensa-t-il, prennent, l’hiver, une beauté intime qu’ils n’ont pas dans la gloire du feuillage et des fleurs. Ils découvrent la délicatesse de leur structure. L’abondance de leur fin corail noir est charmante ; ce ne sont point des squelettes, c’est une multitude de jolis petits membres où la vie sommeille. Si j’étais paysagiste… »
dcterms:bibliographicCitation
Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 899
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Camus, au pied de l’arbre, gisait couché sur le dos, tout pâle, les yeux clos. Nul doute qu’il n’était monté à l’arbre et avait dégringolé.
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Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921
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Le domaine médio-européen est caractérisé par quelques arbres qui y trouvent leur aire essentielle : le Charme, l’Érable plane, le Mélèze.
dcterms:bibliographicCitation
Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 90